Une vie en images
Par Ivan Messac
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Ivan Messac
« Une vie en images »
In Fine Éditions, 2023
C’est très original cette autobiographie aux atours de roman graphique. La couleur y est d’emblée le maître-mot.
Les dessins nous plongent dans des époques diverses traversées par l’artiste, leur esthétique et leur philosophie, dans années 1940 à nos jours, de la Caen natale à Paris. Puis New York, Milan et le souvenir réactivé du Futurisme, de sa gastronomie.
Les sculptures sont des trompe l’oeil, où le carton joue à être de marbre. Ce dernier est vite investi à Carrare, et quelques créatures de pierre immaculée voient le jour, jusqu’à l’avènement de Fedor Klepsevitch, chien-artiste libre dans sa tête, Vladimir Maïakowski, Fernando Pessoa.
Et les SDF endormis dans les rues de la capitale. Avec un soutien à l’American Indian Movement qui se poursuit depuis près de soixante ans. L’université de Nanterre est aussi une récurrence. Bref, tout ca pour dire que l’oeuvre d’Ivan Messac est certes pictural et pop, mais qu’il est bien plus diversifié qu’on ne le croit, et ce livre permet d’en entrevoir les nombreuses facettes.
Finalement, le maître-mot serait plutôt : politique.
Richard Leydier
Ivan Messac
« Une vie en images »
In Fine Éditions, 2023
C’est très original cette autobiographie aux atours de roman graphique. La couleur y est d’emblée le maître-mot.
Les dessins nous plongent dans des époques diverses traversées par l’artiste, leur esthétique et leur philosophie, dans années 1940 à nos jours, de la Caen natale à Paris. Puis New York, Milan et le souvenir réactivé du Futurisme, de sa gastronomie.
Les sculptures sont des trompe l’oeil, où le carton joue à être de marbre. Ce dernier est vite investi à Carrare, et quelques créatures de pierre immaculée voient le jour, jusqu’à l’avènement de Fedor Klepsevitch, chien-artiste libre dans sa tête, Vladimir Maïakowski, Fernando Pessoa.
Et les SDF endormis dans les rues de la capitale. Avec un soutien à l’American Indian Movement qui se poursuit depuis près de soixante ans. L’université de Nanterre est aussi une récurrence. Bref, tout ca pour dire que l’oeuvre d’Ivan Messac est certes pictural et pop, mais qu’il est bien plus diversifié qu’on ne le croit, et ce livre permet d’en entrevoir les nombreuses facettes.
Finalement, le maître-mot serait plutôt : politique.
Richard Leydier