Au feu du désir même
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« Au feu du désir même »
Ernest Pignon-Ernest et André Velter
Éditions Actes Sud, 2019
Les poèmes de ce livre attribué à un certain Guillaume de La Mercie, apparaissent comme des variations libertines, aussitôt revendiquées par quatre poètes en quête de sensations inédites, et qui sont plus que des prête-noms. Rien là qui s’apparente à un artifice, le pari étant de restituer intensément les jeux divers, charnels et hasardeux de l’amour.
Quant aux croquis à la main levée, aux évocations sensuelles et ardentes, aux gestes les plus vifs qui accompagnent cette édition, ils participent d’une aventure évidemment différente. Ils se sont succédé au long de plusieurs décennies dans les carnets personnels d’Ernest Pignon-Ernest, ou sur des feuilles volantes réapparues soudain, et ils se donnent là, non pour illustrer, mais pour exalter, enfreindre, décliner les voluptés.
Si ces textes et ces images se voient qualifier d’érotiques, ce sera donc à bon droit tant ils entendent célébrer le plus profane des plaisirs, celui qui sait être à la fois divin et démoniaque.
« Au feu du désir même »
Ernest Pignon-Ernest et André Velter
Éditions Actes Sud, 2019
Les poèmes de ce livre attribué à un certain Guillaume de La Mercie, apparaissent comme des variations libertines, aussitôt revendiquées par quatre poètes en quête de sensations inédites, et qui sont plus que des prête-noms. Rien là qui s’apparente à un artifice, le pari étant de restituer intensément les jeux divers, charnels et hasardeux de l’amour.
Quant aux croquis à la main levée, aux évocations sensuelles et ardentes, aux gestes les plus vifs qui accompagnent cette édition, ils participent d’une aventure évidemment différente. Ils se sont succédé au long de plusieurs décennies dans les carnets personnels d’Ernest Pignon-Ernest, ou sur des feuilles volantes réapparues soudain, et ils se donnent là, non pour illustrer, mais pour exalter, enfreindre, décliner les voluptés.
Si ces textes et ces images se voient qualifier d’érotiques, ce sera donc à bon droit tant ils entendent célébrer le plus profane des plaisirs, celui qui sait être à la fois divin et démoniaque.