Mike Peter Henry
Peintre
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Naissance 1967
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Activité Peintre
Quand il entre dans la ligne c’est pour lui jouer des tours. L’abstraction libre de Mike Peter Henry est exigeante et pleine d’humour. Elle planque sa figuration dans des motifs impeccables que l’artiste débute toujours dans un coin de la toile.
A l’époque, Combas, les frères Di Rosa ou encore Boisrond font déferler sur l’Hexagone une figuration qui vient s’inscrire en faux contre un art par trop conceptuel et surtout pas assez rock ! Les formes et les couleurs explosent en un regard ironique et sans retenue sur la société. Aux Etats-Unis, Haring, Basquiat, Scharf, et bien d’autres, déploient des univers foisonnants mélangeant graffitis, BD et street art. L’art bouge et la figuration se dit libre. C’est dans ce chaudron que Mike Peter Henry débute. Dans la rue d’abord.
Puis, à l’abri des regards, il déroule une autre pratique. Toujours avec de la peinture industrielle, l’artiste compose des toiles où tous les personnages se lient les uns aux autres et s’enchaînent. Pas question de choisir entre ses différents modes d’expression ni d’ailleurs entre l’art et le développement informatique. Il sera diplômé dans les deux disciplines. Son travail de street art le fait connaître. Mais MPH décidera de s’en éloigner le jour où ce dernier entre au musée. Il y a chez l’artiste une résistance à la convention, une volonté de se tenir là où son instinct le pousse.
Puis, à l’abri des regards, il déroule une autre pratique. Toujours avec de la peinture industrielle, l’artiste compose des toiles où tous les personnages se lient les uns aux autres et s’enchaînent. Pas question de choisir entre ses différents modes d’expression ni d’ailleurs entre l’art et le développement informatique. Il sera diplômé dans les deux disciplines. Son travail de street art le fait connaître. Mais MPH décidera de s’en éloigner le jour où ce dernier entre au musée. Il y a chez l’artiste une résistance à la convention, une volonté de se tenir là où son instinct le pousse.
« Il y a tout un imaginaire contenu dans la ligne qui laisse transparaître qui je suis. »
Aux cimaises, la forme a pris le pas sur le sujet. Tels les glyphes d’un alphabet extraterrestre, les motifs se dessinent en continu. Happé par des circonvolutions quasi organiques, l’œil intrigué parcourt le dessin. D’emblée, il sait être face à un rébus. A lui de jouer. Attiré par un point rouge, surfant sur une ligne courbe, suivant une ombre, il s’enfonce dans la matière et intime l’ordre à ses lèvres de sourire. Là, au milieu de la peinture, bien cachés, il devine une pieuvre ou un dragon, un pistolet ou un masque à gaz. Nous en avons déjà trop écrit. Les facéties de l’artiste sont multiples. Il faut laisser le regard s’amuser.
(Texte : Marie-Laure Desjardins)
(Texte : Marie-Laure Desjardins)
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